dimanche 7 août 2011

La chanson des Nuages

Çà y est, je l’avoue, j’ai commencé la rédaction d’un nouveau livre. Voici son titre : La chanson des Nuages. Je vous livre les premières lignes.
J’attends vos encouragements ou l’inverse. Néanmoins, même si vos conseils m’incitaient à laisser reposer ma plume, je ne pourrais pas m’y résoudre. L’écriture fait partie de ma vie. Je n’y peux rien. C’est ainsi. J’attends tout de même vos messages.
Voici donc le début du roman.
Je me présente : je me nomme Jibril Ben Hadj El Alaoui. Mes copains m’ont surnommé l’Alouette. Ils ignorent que le mot Alaoui a une connotation royale et que mon père Hadj a gagné ce titre en accomplissant son pèlerinage à la Mecque. Il possédait des pur-sangs et conduisait d’inédites Fantasias pour les touristes au Maroc. Ce qui devait arriver arriva : il s’éprit d’une belle blonde aux yeux bleus et ne revint plus jamais dans son foyer où l’attendait fidèlement ma mère enceinte de ses œuvres. La pauvre a tenté de le suivre en France où dit-on, il menait une vie dorée mais s’il a connu l’honneur des salons parisiens, ma mère a échoué dans une banlieue et fut réduite à faire des ménages pour gagner sa vie et la mienne. Je suis son roi. Je ne peux pas dire son Dieu car elle est très croyante.
Elle fait ce qu’elle peut pour que je sois heureux. Je la laisse ignorer l’étendue de mon désespoir. Réfugié dans ma chambre, je lis et relis les œuvres des Romantiques, Musset, Chateaubriand et j’en apprends des passages par cœur. Sur les murs, j’ai collé les posters de mes idoles, Arthur Rimbaud, Guillaume Depardieu, Alain Baschung et pour faire bonne mesure avec les filles que je n’ose pas approcher par timidité, Emily Loizeau.
J’ai fait mienne une phrase de Rimbaud car elle adhère pleinement à ce que je ressens chaque jour : « Il y a toujours, lorsqu’on a faim et soif, quelqu’un qui vous chasse. » Ne croyez pas cependant que je me morfonde dans un narcissisme noir. Dernièrement, j’ai établi ……

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