jeudi 21 juin 2012

Prisme de Légende



Avec la majesté d’un Titanic insubmersible qui serait ancré sur un îlot de verdure, l’hôtel Parc Beaumont offre ses flancs à la lumière.
 Dans ses jardins intérieurs, de somptueux divans incitent à la méditation ou à la rêverie. Un appel mystérieux nous aide à trouver la clef du parc. J’ai cru voir un aigle se poser tout près de la rotonde où se mire le soleil.
De nombreux invités s’y pressent, respectant à la fois les lois hospitalières du monde antique et du monde moderne avec une porte sur l’Asie grâce au respect des éléments fondamentaux. Combien d’aèdes ou de geishas se sentiront chez eux dans ce palais des temps modernes où cohabiteraient sans réserve Calypso, Nausicaa, Pénélope et le divin Ulysse ?
Avec un tel paquebot, cet explorateur de la mer qui s’ouvre à l’horizon des Pyrénées aurait trouvé son Ithaque sans coup férir.
Dans la grotte où rêvent les sirènes, le petit génie du lieu nous guide vers les mondes parallèles de l’édifice qui se recoupent en une pièce où circulent mets raffinés et vins présentés par de grands échansons. Lulli aurait sublimé un tel endroit pour orchestrer ses opéras.
Le Roi de Navarre, désertant le Louvre, aurait aimé se ressourcer dans sa bonne ville de Pau avec un tel palace prêt pour des voyages insolites dans de curieux espaces interstellaires et pourtant si conforme à l’authenticité du patrimoine.
Sur un air de la Flûte Enchantée, que la fête commence !

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