lundi 20 août 2012

Ode à la forêt de Brocéliande



C’est un rêve et je valse à l’entour des vieux chênes dans la clairière des amants éperdus. Ils se sont rencontrés puis aimés. Une couronne de roses et de lierre a orné leurs cheveux et ils se sont enlacés dans le creux d’un arbre mort où nichaient des colombes. Des pousses ont jailli des racines, prenant au piège les amants du printemps.
Les rivières ont gelé, les sources ont tari et lorsque je suis arrivée dans ce paysage au clair-obscur étoilé, j’ai vu s’échapper, de son pas léger de biche, la fée de la forêt, un panier de baies et de fraises des bois à la main.
J’ai appelé le Dieu des Sources pour qu’il aide cette belle Nature à retrouver les ors de son feuillage et la présence sacrée du cerf blanc mais je n’étais pas de force à réveiller le dynamisme tellurique alors j’ai pris la position d’un gisant et dans un fracas de soleil, il est enfin venu, l’émule du bel Orphée pour rendre à la légendaire forêt la présence de l’Orient !  

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