samedi 15 décembre 2012

Joyau





Jonquille et myosotis s’enharnachent d’hyacinthe
et s’envole, ocellé d’azur, l’or d’un papillon.
Nouvelle Loreleï, je laisse flotter mes cheveux
sur le tain d’un jade et je rêve
de cavaliers …

Je vois des chevaux blancs aux rênes d’argent,
je vois de l’or,
je vois du sang.
Instinctivement, mes yeux se projettent
sur l’étendard des vaincus.

Je deviens rivière,
je m’étire sur les cailloux avec une grâce inaccoutumée,
je chante et je pleure,
mes yeux d’émeraude jaillissent en éclats
et je ris, cascades étoilées qui se perdent
dans l’infini du Temps.

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