mercredi 25 septembre 2013

L'ange du Rwanda





Un ange jeté sur le bitume avec pour signe de reconnaissance une perle fichée dans un lobe d’oreille, une silhouette d’elfe et un talent immense, une voix du plat pays et une interprétation voisine de la perfection, tel m’apparaît Stromae, anagramme de Maestro, le titre qui lui convient superbement !
 Oui, c’est le Maestro sans conteste, le prince de la chanson actuelle, le Mozart des adolescents avec je ne sais quelle réminiscence des tambours rwandais qu’il n’a jamais écoutés.
Stromae, l’ange du Rwanda nous rappelle, si c’était nécessaire, l’horreur du génocide qui s’est abattu comme un fléau biblique sur une population désignée pour le massacre, les Tutsis aux traits fins et délicats.
Ton père n’a pas voulu te reconnaître, Stromae, tant mieux ! Il fut seul à mourir sur la terre rwandaise et nous t’avons gardé dans la patrie de Jacques Brel et nous savons aujourd’hui que le prince tant attendu depuis sa disparition, c’est toi, Stromae, pour notre grand bonheur.
Pourquoi ne reprendrais-tu pas ton prénom de baptême, Paul, celui qui nous rappelle l’apôtre du Christ qui marcha encore et encore pour faire entendre la voix de l’amour ?

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