dimanche 14 septembre 2014

Au Maître de l’Amour Courtois




Si, un jour, d’aventure, tu décides de quitter ton étoile, c’est avec joie que je te rendrai ta plume turquoise pour écrire les mots de l’amour fou.
C’est devenu un exercice difficile car l’époque est d’une grande vanité et rares sont les personnes qui souhaitent rejoindre la Jérusalem céleste.
S’il se trouvait un prêcheur pour organiser une croisade, il ne serait écouté que par les oiseaux et c’est par nuées qu’ils s’en iraient sur les terres sacrées.
C’est pourquoi j’observe les oiseaux avec beaucoup d’attention et j’écoute leurs chants pour décrypter un nouveau langage.
Les fauvettes, les palombes, les rouges-gorges et tant d’oiseaux bénis comme les mésanges m’apportent leurs partitions.
Mozart en ferait un opéra nouveau mais moi qui suis néophyte en études musicales, je me contente de mettre des mots à la place des notes et j’écris sans encre bleu turquoise, sur un clavier neutre en parsemant de roses mes pages où brille le soleil !

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