Si, un jour, d’aventure, tu décides
de quitter ton étoile, c’est avec joie que je te rendrai ta plume turquoise
pour écrire les mots de l’amour fou.
C’est devenu un exercice difficile
car l’époque est d’une grande vanité et rares sont les personnes qui souhaitent
rejoindre la Jérusalem céleste.
S’il se trouvait un prêcheur pour
organiser une croisade, il ne serait écouté que par les oiseaux et c’est par
nuées qu’ils s’en iraient sur les terres sacrées.
C’est pourquoi j’observe les
oiseaux avec beaucoup d’attention et j’écoute leurs chants pour décrypter un
nouveau langage.
Les fauvettes, les palombes, les
rouges-gorges et tant d’oiseaux bénis comme les mésanges m’apportent leurs
partitions.
Mozart en ferait un opéra nouveau
mais moi qui suis néophyte en études musicales, je me contente de mettre des
mots à la place des notes et j’écris sans encre bleu turquoise, sur un clavier neutre
en parsemant de roses mes pages où brille le soleil !
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