jeudi 5 février 2015

Masques et Mimosas






Mon amour, mon aimé, mon amant aux yeux d'or, je ne me lasse pas de te chanter.
Sous une tonnelle de mimosas, je me laisse aimer, poupée d'amour aux yeux turquoise.
Un entrelacs de masques vénitiens dissimule notre passion qui se perd dans la ville où vécut Casanova, au rythme de la lagune.
Tu es mon Pierrot au clair de lune, un mime aux mains d'argent et je me perds dans les dédales des petites rues où vivent les voyous de mon enfance.
Je t'aime follement et me laisse briser au gré de ta volonté, sous tes caresses et tes mots fous.
Ainsi réunis sous le blason des comtes de Toulouse, nous glissons sur les ailes du temps, heureux de retrouver notre âme d'enfant.
Nous arrivons enfin au-delà de la mer dans un pays où s'élèvent des palais ocre au bord des oasis.
Et là, je retrouve enfin la mémoire, pierres bleues et rubis des terroirs réservés aux amants éperdus qui cherchent inlassablement la pierre de lune et les manuscrits aux enluminures couleur de safran.
Nous lisons ces histoires merveilleuses et enfin, subrepticement, nous entrons dans les pages du livre, amoureux venus d'ailleurs bleus sur les ailes des oiseaux couleur de feu.

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