Mon
prince aux yeux d'orient, aux mains couleur de miel, au corps d'olivier, je
suis là, quelque part, dissimulée dans les replis de pièces de soie nouées par
des rubans de dentelle.
Je
veux échapper à la lumière du jour, cruelle et dansante. Elle s'incruste dans
les rides de la pierre où poussent des pensées et des bégonias.
Je
prépare un tajine d'agneau que j'agrémente de basilic, de coriandre, de menthe
et d'olives puis j'égrène la semoule de blé pour la
faire gonfler avant de la cuire dans un panier au-dessus d'un bouillon
aromatisé de baies de genièvre, de romarin et de laurier.
Mon prince va venir alors il faut que je sois
prête à l'accueillir et je revêts un caftan or et argent brodé de fleurs bleues.
Je rêve de mille et un bonheurs simples comme des sourires d'enfant sous
l'arche du ciel où se déploient les couleurs d'un avenir radieux.
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